Une découverte à l'éducation nationale
Tous les élèves n'éprouvent pas les mêmes envies , les mêmes motivations à l'école et plus tard.
Je me rappelle une copine que j'adorais et qui trimait sur ses maths quand moi, je finissais de lire l'énoncé et je savais aller à la solution immédiatement. Ca me rendait triste pour ma copine. J'ai beaucoup réfléchi sur l'enseignement à cause de cette observation.
J'en suis venue très vite à dire que l'enseignement est fait par et pour des intello.
Récemment, il y a eu proposition pour un apprentissage dès 14 ans. Il y a eu une levée de bouclier. De qui ??? des intellos vraisemblablement car ces enfants qui ont besoin de concret, de voir , de toucher , de palper pour progressivement conceptualiser, sont ravis de faire partie de ce cursus. Oh bien sûr il s'agit de sélectionner les chefs de stages et ne pas retrouver par exemple des patrons boulangers comme celui de Bernard Clavel si je me souviens bien.
Des heures de soutien ont été créées récemment par l'éducation nationale . C'est enfin arrivé! Tous les enfants , les jeunes ne fonctionnent pas au même rythme que les programmes et que les prof (issus de la "caste"des intello).
Paiement d'une heure de soutien : environ 30€ pour un professeur qu'il soutienne dans sa matière ou une autre! et environ 11€ pour qui n'est pas prof même si sa formation universitaire est égale ou supérieure à celle d'un prof.
Deux réflexions: - Pourquoi vouloir faire du soutien si on est universitaire non prof ?? Besoin d'argent ? Apprécier de soutenir des enfants? Mais alors pourquoi n'est ce pas reconnu comme un vrai travail de prof? au même tarif?
- Si les prof sont "bien" payés pour une heure de cours, j'ai deux autres réflexions : la perversion...? mais je n'ose y penser et si le prof n'a pas su faire passer son message à l'ensemble de la classe, saura-t-il mieux le faire passer en petit comité?
Et s'il y avait évaluation et que les résultats soient meilleurs dans le groupe non prof?