Pecresse et le pourrissement
Depuis des semaines les universités sont en ébullition.
Les médias ne sont pas féroces pour expliciter les raisons de cette forme de refus.
Dans des fac de médecines, les étudiants viennent à 5 heures du mat' pour avoir de la place et pouvoir suivre les cours. Le numérus clausus qui conduit à un concours a amené une ambiance terrible. Pas de copains, que des ennemis pour une place; peut être la bonne. Donc si on se refile des notes, elles peuvent être erronées. Quelle tristesse!
Venir à 5h du mat' signifie être présent devant l'amphi avant le lever du jour pendant l'hiver , par des températures basses... Quel monde donne-t-on à nos enfants!
Jamais Madame Pécresse n'a évoqué les conditions financières sous le seuil de pauvreté d'un grand nombre d'étudiants, elle vient seulement de donner un mois de plus pour les boursiers, alors qu'un déplacement d'un ministre en province coûte certainement ce qui permettrait d'améliorer le quotidien d'un bon nombre d'entre eux.
Est-ce ce type d'université que Madame Pécresse défend, où les salles sont trop petites ou sans moyen pour installer des systèmes de caméra conférence. Et avec cela elle demande de faire du bénéfice! On est loin de Sherbrook au Canada!!!
La ministre depuis le début du problème a décidé de s'occuper de ses élections face à son rival local, et donc, de tabler sur le pourrissement de l'action des jeunes.
En fait, une action est synonyme d'énergie . Si celle-ci ne se libère pas, elle se retrouvera sous une autre forme puisque dans la nature rien ne se crée, tout se transforme.
J'ajoute que lorsqu'on laisse pourrir quelque chose, à un moment ou à un autre, avec plus de violence, il nous revient à la g..... (éh ,ça produit des gaz insidieusement!!)
Cet appel non écouté, non entendu me fait très peur
Le passage en force par l'état risque de devenir le germe d'une violence non contrôlable