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De Tout et de Rien de Marieswiss
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13 juillet 2010

L'aventure donne de la vie

orageHier soir, Madame mère revient d'une consultation médicale. L'Homme a cueilli les groseilles mais je n'ai plus de sucre. En passant devant un hypermarché , pourquoi ne pas me simplifier la vie. Le ciel est bleu teinté de grisaille d'un coté, de l'autre tout noir. La pénombre commence à s'installer. En entrant j'ai le souhait que l'orage nous laisse le temps de faire mon achat et de rejoindre ma carriole. D'ordinaire mon sac contient toujours un parapluie pliable qui dépanne bien . En raison des circonstances caniculaires, je l'ai relégué pour des moments plus propices à son activité. Nous avons fait une vingtaine de pas et je trouve soudainement que la climatisation du magasin est décidemment bien bruyante. Le problème semble s'accentuer quand lumière: la pluie frappe en veux-tu en voilà sur les tôles du toit plat. Quel raffût!

Depuis la caisse, j'observe que les propriétaires de caddies pleins stationnent devant la porte d'entrée. Les voitures sont cachées par un écran de pluie qui arrive horizontalement tant le vent d'ouest est puissant. Les rares téméraires osant affronter Madame Nature arrivent trempés. Leurs bras et leur visages bronzés luisent comme joyeux et émus de leur réussite. La porte se maintient ouverte par le jeu du vent et de la pluie qui s'octoient le droit de passage. L'eau s'infiltre sous les grandes vitres latérales n'adhérant pas complètement à leur socle mais résistant au front de l'ouragan. le personnel de ménage va avoir du taf pour essuyer toute cette eau. Danger de chute pour ceux qui marchent allègrement sur ces pavés mouillés.

Nous attendons l'apaisement des foudres du ciel. Quand la pluie reprend sa chute verticale, que le vent s'est assagi (je le croyais) que la violence de la pluie a diminué, je pars en courant chercher le parapluie dans la voiture. Le vent est si violent qu'il m'empêche de respirer normalement je dois tourner la tête. Ma robe légère se soulève jusqu'à mon visage (hé hé, j'ai une doublure noire  façon jupe droite, la pudeur est sauve) je tiens mon sac à main avec des "danettes"mon péché mignon  et dans l'autre main un paquet de 5 kg de sucre.

Le parapluie a quelque vélléités d'émancipation. Les conducteurs de voitures sont vigilants et me laissent le passage . Ma robe est trempée et pourtant on n'a pas l'ipression qu'il pleut énormement . Les gouttes doivent être ENORMES.

Pour affronter la bourrasque à deux, je tiens d'une main le deuxième sac de 5 kg de sucre ( et pourtant d'ordinaire je me moque de L'Homme qui fait des courses pour une colonie de vacances), nous nous tenons par le bras, nous aggrippons l'une et l'autre le parapluie et chacune l'oriente dans une autre direction, il me faut tirer fort pour lutter à la fois contre le vent et contre la force de mon aide qui pense que le vent vient d'une autre direction. Il nous reste d'abord à éviter que l'outil se retourne , il ne servirait pas à grand chose et nous obligerait à nous occuper de lui au lieu de nous protéger,  ensuite à ne pas trop marcher dans les flaques d'eau.

Dans la voiture, Madame mère qui geint et se plaint tout le temps, riait tant et plus. Comme quoi il faut vivre des aventures pour être heureux.

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