D'une aventure l'autre
J'avais rendez vous avec une assistante sociale à 100km de chez moi pour une amie très agée en situation de détresse. Le brouillard m'a accompagné tout le long du trajet. Le soleil m'a cependant, fait un clin d'oeil à travers le fog pour me signifier sa présence.
Difficulté à me garer , c'est fou comme ces villes se mettent à faire le souk pour les voitures afin que tout soit beau et efficace avant les prochaines élections municipales!
Trouver des solutions pour cette amie. L'assistante sociale est une pro, elle a tout de suite compris les besoins. J'ai un peu mis un bémol pour le passage de la benne à ordure qui viderait le capharnaum car j'ai bien vite compris qu'on serait dans une forme de viol du home sweet home. J'ai commencé à proposer de faire en sorte que le gaz se voit libérer de tout risque d'incendie...il a fallu travailler pendant deux heures. Ca promet pour le reste! Je me dis qu'apprivoisée par ma façon de faire... on pourra accélerer le rendement. Encore du boulot!!! Car je n'ai fait que le millionnième de ce qui reste à faire!!!
Préoccupée par cette aventure à l'aller comme au retour, je n'ai pas mangé pas bu. Elle ne souhaitait pas venir au resto mais je ne me voyais pas manger chez elle, j'ai des limites qu'il m'est difficile de dépasser.
Sur l'autoroute tout à coup malgré le régulateur la voiture ralentit...... panne d'essence!
Oups, diriger la voiture sur la bande d'arrêt d'urgence. Il y a un tel train de camions qui secouent ma petite auto que je ne prends pas le temps de sortir le triangle et le gilet mais je saute littéralement derrière la barrière de sécurité.
La nuit commence à poindre, la températrue est de 3°, le vent glacial. Qui appeler? la dernière fois que je me suis arrêtée sur la bande d'urgence, un patrouilleur s'est pointé dans les 5 minutes, le temps que je donne un coup de téléphone. Appel à mon assurance que je n'entendais presque pas tant les camions font du bruit. La procedure est d'appeler le 17 : info de sécurité d'abord , positionnement (facile j'étais devant des panneaux,) nom prenom adresse...(rien sur mon grand père ni ma grand mère), "le dépanneur va arriver , rester bien derrière les barrières". 20 mn après, je suis frigorifiée , les pieds commencent à manifester leur désespoir, impossible de rentrer dans la voiture, toujours rien. Au début j'avais terriblement honte mais au bout de 30mn d'attente j'ai presque envie d'être en colère car la marche le long des barrières dans le vent glacial ne me mets pas de baume au coeur. Je rappelle le 17...je crois bien que le premier appel était restée entre nous!!!
Quand j'ai vu le clignotant le rêve de la cabine bien chaude devenait réalité. J'étais sauvée!!
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