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De Tout et de Rien de Marieswiss
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8 juin 2015

Les bestioles et moi

Du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais eu des relations privilégiés avec les bestioles de tout genre. Toutefois la relation de ma grand mère avec ses vaches me montrait qu'on pouvait les aimer et les respecter.

La seule colère que j'ai vu chez elle fut à mon retour de la ferme voisine où j'étais allée aussi sur le tas de fumier. Or elle devait connaitre l'épidémiologie car elle est rentrée dans une grosse colère. La fièvre aphteuse trainait dans le coin, j'imagine qu'elle a eu la peur de sa vie pour ses bêtes. Elle était la douceur personnifiée, la gentillesse. La voir en colère m'avait tellement perturbée.

Ma relation avec les animaux est simple , je n'éprouve pas de réels plaisirs à leur contact ou en leur présence. Je sens bien qu'il y a quelque chose d'indisible qui se passe.
Notre maison fut par la bienveillance de L'Homme un havre pour poissons , oiseaux, lapins (telephone coupé un jour de garde par les dents acérées... c'est un voisin, prévenu je ne sais comment qui est venu nous prévenir de l'impossibilité de nous joindre!) chats, chien  (qui, pendant une garde où nous travaillions tous les deux, a profité de la naiveté de la personne chargée de s'en occuper pour aller trucider plusieurs lapines de race gravides.... heureusement j'ai eu à faire avec les flics pendant la nuit puisqu'ils m'avaient réquisitionnée sinon j'aurais eu quelques soucis avec le propriétaire des lapins défunts!). J'ai découvert que les chats faisaient du nez à nez avec les musareignes (que je croyais souris ... et ne comprenais donc pas la passivité de notre chat à leur égard)

Quand le premier cooley de L'Homme est arrivé en fin de vie IL n'a pas souhaité en prendre un autre. Avec les garçons au bout de quelques années nous nous sommes dits que c'était le bon moment pour lui faire à nouveau un grand plaisir. Ce fut son cadeau de Noel qu'Il mis plus de six mois à obtenir. Heureusement l'éducation fut plutôt pour moi. Pour L'Homme il était interdit d'interdir.

J'avais pris conscience du rôle phénoménal d'un animal quand j'ai vu et entendu Number one aller vers un des trois chats qui se prélassait sur un relax et lui dire toute sa détresse "oh ma nini!" en l'enlaçant. Le ton était d'un tel desespoir et le chat si impérial de calme et de bienveillance que l'animal en général a pris pour moi une certaine importance dans son utilité.

Je ne vais pas faire des papouilles, mettre mon nez dans les poils du chien mais quand il fut malade c'est moi qui ai imposé le véto sans délai...il avait mangé de la mort aux rats mais je n'étais pas informée de cette possibilité....

Quand le chat tout petit s'est retrouvé avec une fracture du col fémoral vraisemblablement tapé par une voiture c'est bibi qui le soignait, le nourrissait mais ensuite je ne m'en occupais pas sauf s'il m'incombait la responsabilité de le nourrir.

Et puis il est arrivé ma terrible épreuve

Le chien devient mon compagnon de vie, celui qui me protège, qui en aboyant m'informe d'un potentiel problème (sauf à me foutre une telle trouille qu'une fois à minuit, j'ai dû appeler le voisin)... IL s'est avéré le lendemain que ces aboiements que je ne lui connaissais pas, étaient contre un chat se permettant d'empiéter sur son terrain.

Il y a quelques mois un visiteur inattendu, un serpent entortillé comme un tuyau d'arrosage s'était permis de m'approcher sans tambour ni trompette me laissant pétrifiée. En ce moment les mouches envahissent la maison, chaque matin j'ai une première mission: me débarrasser de ces piteux restes,  hier soir une tache noire sur le carrelage dans le couloir... un crapaud! La tapette antimouche m'aide à l'entrainer au dehors , au lieu de passer par la porte, il pase par derrière donc dans une voie sans issue et espèrait se liberer en grimpant au mur!!, puis c'est une longue et grosse limace en pleine canicule qui rentre dans la maison, je l'attaque au gros sel, elle se tordait comme un serpent .... Un gros choc sur la fenêtre c'est un oiseau qui percute la vitre que j'avais nettoyée avec beaucoup d'allan ce WE, je peux recommencer.

Décidement je ne peux pas dire que j'aime les bestioles mais elles me surprendront toujours.

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Commentaires
F
Comme ça fait plaisir Marie de te retrouve sur le blog! Je trouvais le temps vraiment long .ce que tu racontes à propos de Number One et ses confidences au chat me font penser à ce petit bonhomme de 10 ans me racontant comment que lorsqu'il a appris le nouveau divorce de sa maman il est allé au jardin a pris son chat dans les bras et a pleuré. Oui le chat fut le premier à recueillir ses larmes et son désarroi...oui les animaux sont surprenants parfois par cette capacité à accompagner les êres humains
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