Comme un roman et pourtant...

Ayant un week end des plus calmes, avec une journée commencée sous le soleil mais qui très vite m'a renvoyée dans la maison, je me suis mise à la lecture. Je suis tombée sur un bouquin qui à première vue n'aurait pas dû m'attirer et pourquoi justement ce jour?

Histoires de volcans d'haroun tazieff

publié en livre de poche au 2ème trimestre ...1965

Peut être que c'est plutôt le nom de cet l'auteur qui m'a accrochée. Car Haroun Tazieff devait être un sacré bonhomme.

Naître l'année du début de la première guerre mondiale à Varsovie ville de l'empire russe, d'un père médecin et d'une mère érudite (chimiste et docteur en sciences politiques) être aussitôt orphelin de guerre, émigrer en Belgique, étudier à Saint Petersbourg, prendre la nationalité belge, travailler dans une mine d'étain en Afrique, puis découvrir les volcans et ne plus les quitter, terminer sa vie en étant français à 84 ans. Voilà une vie passionnante. Et pourtant je n'ai pas parler du sport: boxe, varape... au niveau de compétitions.

Bref un homme avec une tête bien faite sur un corps bien entretenu et résistant

Il parle de sa passion avec un sens pédagogique pointu, il a dû tomber dans les trucs de la com' depuis qu'il était tout petit.

J'ai lu le bouquin comme un roman, vivant ses craintes et ses émerveillements au fil des lignes, entrant facilement au gré de ses comparaisons vers la grandeur , la puissance de l'intérieur de la terre. Je reste en  manque  de la beauté et de la magnificence de ces enfants de Vulcain. Mon imagination ne sait pas me montrer parfaitement cet éblouissement. Tout cela en distillant discrètement mais efficacement des informations vulcanologiques. J'ai l'impression que je comprends un tout petit peu les volcans.

Quel pédagogue!

Le chapitre sur l'exploration du Niragongo  de 1958 au Congo  traduit le courage de ces explorateurs qu'on peut qualifier de fous quand on est comme moi frileuse en aventure.

Brr!! Quel courage!

En 1976, il semble qu'il ait eu le courage le culot  de s'opposer à son supérieur Claude Allègre concernant la conduite à tenir auprès de  la population  guadeloupéenne à propose de La Soufrière