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De Tout et de Rien de Marieswiss
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13 juillet 2015

illisible

Le jour est déjà bien avancé ce samedi et puisque la chaleur est moins torride, je vais arroser mes petits arbustes ibiscus qui, j'espère, deviendront grands.
Je prends à nouveau la mesure de la voracité territoriale des liserons, cette plante dont, petite fille, j'adorais la fleur-cloche délicate   qui s'ouvre la journée aux effets radiants de l'astre solaire et se referme le soir pour emmagasiner ce bien être.

J'ai décidé de ne vouer mon jardin qu'aux fleurs - roses chères à L'Homme et entretien qui lui était dédié , glaieuls dont il plantait les bulbes au printemps parce qu'ills sont la fleur préféré de notre belle fille, roses tremières qui poussent dans l'allée alors que je les avais mises dans une partie du jardin - le reste a été semé de graines pour obtenir une prairie fleurie à dominante rouge ou rose ou bleue selon les aguicheuses photos des paquets de graines.

Actuellement je suis bien incapable de séparer l'ivraie du bon grain mais j'affirme que les liserons ne sont plus mes copains. Ils ont envahi pendant mon absence ...(mais oui, je voulais connaitre le pays de Poutine car Chevement n'a pas la même anayse que nos journaux nationaux et nos décideurs européens inféodés aux décisions américianes, j'ai donc rencontré des russes de la rue et ceux au contact des touristes) 

Le soir, toute une quirielle de petits traits blancs me narguent et ce n'est rien en comparasion de la journée où les fleurs s'épanouissent.

Je suis donc à tenter de gagner une bataille de défrichage "liseronnesque" quand j'entends une voix qui parle au cabot.

-"Eh bien vous lui mettez ce truc pour ne pas qu'il aboie"

Je suis piquée au vif : 

-"Pas du tout, à la lèvre supérieure il porte une blessure que je soigne pluriquotiennement mais il me fallait trouver un moyen pour  l'empêcher  de gratter avec sa patte". Le chien a l'air plutot malheureux avec cette longue collerette qui lui enserre toute la gueule.

Devant sa compassion pour le cabot je vois qu'il me croit... C'est mon adorable fleuriste qui m'apporte un gros bouquet de lys.

Un rouleau est fixé par du bolduc à la décoration du papier. Un petit mot doux, délicat, affectueux mais je n'arrive pas à être certaine de la signature.

Tant pis j'ai tenté les remerciements à ma si attentionnée belle-soeur qui coule comme chaque année un mois de juillet heureux sur son île de Noirmout'. Mon fleuriste crut se souvenir de la ville de l'adresse du chèque  .. donc ne pas  supprimer les chèques ils peuvent servir aux attentions.

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Commentaires
M
Rhoooo, ma colère contre cet envahisseur m'a autorisé à utiliser le rondup si décrié avec un pinceau et un coup sur une feuille par branche. J'espère qu'avec la sécheresse ce sera efficace. J’apprécie ton arrêt sur ce blog qui raconte de tout et de rien. Merci à toi.
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N
Et s'il y avait une troisième morale à cette histoire?<br /> <br /> Une morale subliminale en quelque sorte: à quoi ressemble la collerette du chien si ce n'est à un liseron? Un liseron qui rend malheureux le chien qui ne voit que lui alors que les liserons font le même effet sur celle qui s'occupe de la blessure de l'animal.<br /> <br /> Le liseron est donc une espèce à éradiquer dans tout jardin qui se respecte....
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F
En fait il y a deux morales à cette histoire<br /> <br /> <br /> <br /> Ne pas supprimer les chèques <br /> <br /> Signer lisiblement cela facilite les choses pour le destinataire.<br /> <br /> .. Et dans le même temps c'est amusant peut être de faire jouer les Sherlock Holmes ...ça donne du piment au bouquet,...<br /> <br /> Mais est ce bien raisonnable ?
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